INFILTRATION DES EAUX PLUVIALES
La gestion des eaux pluviales : quelle est son utilité ?
L’artificialisation des sols amplifie les conséquences des événements météorologiques extrêmes (sécheresse, inondation), eux-mêmes déjà aggravés par le changement climatique. Une meilleure gestion de la ressource en eau est donc un enjeu crucial pour l’avenir.
La gestion des eaux à la parcelle répond à cette problématique sur deux points clés : Une meilleure recharge des nappes phréatiques pour atténuer l’impact des sécheresses et une limitation des risques d’inondation en réduisant ou en différant les débits d’eau de pluie déversés dans les réseaux de collecte.
A quelle échelle ?
Lors d’un projet de construction, d’extension
ou de rénovation d’un bâtiment ou d’une habitation.
Lors d’un projet d’aménagement de terrain.
En quoi consiste une étude pour l’infiltration des eaux pluviales ?
Étude documentaire
Elle commence par une étude documentaire sur la géologie du site, son hydrogéologie, les sondages du sous-sol à proximité, les risques d’inondation ou de remontée de nappes, les cours d’eau et bassins versants à proximité et sur les règles d’urbanismes : PLU, SAGE et SDAGE, etc….
Étude de terrain
- Relevés topographiques pour étudier la pente du terrain
- Sondages de reconnaissance des sols pour identifier la géologie locale
- Essais d’infiltrométrie (Porchet, Matsuo …) permettant d’évaluer la capacité du sol à infiltrer l’eau
Traitement des données
Suite au traitement des données de terrain, deux cas de figure se posent :
- Une perméabilité suffisante pour infiltrer : un système d’infiltration pourra être mis en œuvre
- Une perméabilité insuffisante pour infiltrer : nécessité d’un rejet contrôlé vers un réseau de collecte.
Pour dimensionner ces ouvrages, il convient de calculer les volumes d’eau à gérer. Ceux-ci dépendent du type de pluie à considérer (pluies courtes mais intenses, pluies longues, pluies décennales, pluies centennales etc…). Les pluies à considérer peuvent dépendre des préconisations des PLU, du SAGE/SDAGE, ou du type de projet.
Les données pluviométriques considérées sont fournies par Météo France sous la forme de coefficients de Montana, auprès de la station météorologique la plus proche du projet.
La quantité d’eau à gérer sur la parcelle est déterminée en fonction des pluies (coefficients de Montana), de la perméabilité des sols en place et du ruissellement issu des différentes surfaces du projet.
Définition d'un ouvrage d'infiltration
Un ouvrage d’infiltration ou de rejet est ensuite dimensionné en fonction des contraintes du projet, de la géologie, de son environnement et de son temps de vidange.
De nombreuses solutions de rejet ou d’infiltration existent, qu’elles soient aériennes ou enterrées : Noues ou fossés d’infiltration, cuves enterrées, chaussées ou pavages de rétention/infiltration, toitures végétalisées etc…
La société EREMASOL est à votre disposition pour vous aider à avancer dans la réalisation de votre projet en toute tranquillité.